Poèmes

Suite au Premier Sonnet

par Paul Verlaine

Paul Verlaine

Or puisque le veau d'or a lieu
Et qu'on ne dirait plus du veau.
Il nous faut d'abord prier
Dieu
De bénir le pacte nouveau.

Pour nous ruer à des travaux
Tout bonnement prodigieux.
Prose au kilo, vers vrais ou faux.
Qu'importe ?
Tant pis et tant mieux !

Nouer et dénouer des nœuds

Gordiens ou non, et n'étant

Pas plus des princes que des bœufs.

Néanmoins, peiner tant et tant

Que vous fassiez une fortune bœuf

Et que moi j'achetasse un courage tout neuf.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top