Je songe à ce beau jour,
Où je fus si troublé ;
Je découvris l’amour,
Je ne fus pas aimé.
Quand je pense à toi Ombeline,
Je revois tes yeux bleus si purs,
Eclairs scintillant dans l’azur,
De tes prunelles opalines.
Puis j’entrevois tes blonds cheveux,
Déverser leurs flots onduleux ;
Je revois toujours tes beaux yeux,
Eclairs du feu brillant des cieux.
Marchant à l’ombre des grands pins,
Je pus contempler ta beauté ;
Ensemble parcourant les chemins,
J’aspirais à l’éternité.
Vous chercheriez en vain,
Tout chez elle était fin,
La courbure de ses seins,
Ses beaux yeux opalins.
Ce n’est pas la faiblesse,
Qui a troublé ma vue ;
Quelle est cette tristesse,
Qui borne l’étendue ?
Affligé de douleur,
Je songe à la chaleur,
De ce doux souvenir,
Qui ne veut pas finir.