Dans la forêt je me promène
Seul, parcourant ses bois ;
Je viens saluer un vieux chêne,
Pour la première fois.
Au dessus de l’azur,
Le soleil resplendit ;
Le beau ciel est si pur,
Cependant tout est gris.
Au milieu d’arbres séculaires,
Je veux croire à l’éternité ;
Trainant mon ombre solitaire,
Je viens chercher l’obscurité.
Dans cet océan de verdure,
Où règne le silence ;
Je contemple la nature,
Témoin de l’innocence.
A travers son feuillage,
J’aperçois un chevreuil ;
Nature fière et sauvage,
Au pelage d’écureuil.
Soudain traversant le sentier,
Je vois surgir un sanglier ;
Il retourne puis s’enfonce,
S’engouffrer dans les ronces.
La nature est si pure,
La forêt si obscure ;
J’entends un doux murmure,
Soulever sa fourrure.
Eteignant l’horizon,
De ce jour finissant ;
La lueur du couchant,
Jette un dernier rayon.
Le jour s’achève,
Sur l’allée nuageuse ;
La nuit se lève,
Sur mon âme brumeuse.