Le grand flambeau gouverneur de l'année,
Par la vertu de l'enflammée corne
Du blanc thaureau, prez, montz, rivaiges orne
De mainte fleur du sang des princes née.
Puis de son char la roue estant tournée
Vers le cartier prochain du
Capricorne,
Froid est le vent, la saison nue et morne,
Et toute fleur devient seiche et fanée.
Ainsi, alors que sur moy tu etens,
O mon
Soleil ! tes clercs rayons epars,
Sentir me fais un gracieux printens.
Mais tout soudain que de moy tu dépars,
Je sens en moy venir de toutes pars
Plus d'un hyver, tout en un mesme tens.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012