Les
Boys fueilluz, et les herbeuses
Ryves
N'admirent tant parmy sa
Troupe saincte
Dyane, alors que le chaut l'a contrainte
De pardonner aux bestes fugitives.
Que tes beautez, dont les autres tu prives
De leurs
Honneurs, non sans
Envie mainte,
Veu que tu rends toute
Lumière etainte
Par la clarté de deux
Etoiles vyves.
Les
Demydieux, et les nymphes des
Boys
Par l'epesseur des forestz chevelues
Te regardant, s'estonnent maintesfoys,
Et pour à
Loyre éternité donner,
Contre leurs bords ses
Filles impolues
Font ton hault bruit sans cesse resonner.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012