Bel astre flamboyant qui dans un
Ciel serain
Esclairez de la
Nuict le visage effroyable,
Ne vous offensez point si je vous dit semblable
A celle qui mon cœur tient enclos dans sa main.
Comme vous chastement elle s'arme le sein
De tant de cruautez qu'elle en est redoutable,
Et quiconque la voit,
Acteon misérable
Dévoré de désir il la reclame en vain.
Vous surpassez la
Nuict tous les feux de lumière,
Et des belles ma
Belle est ça bas la première,
Rien ne déçoit vos coups, rien ne trompe ses yeux,
Bref vous vous ressemblez, non, elle est plus cruelle,
Car un
Endimion vous fit laisser les
Cieux,
Mais nul
Endimion ne se treuve pour elle.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012