Que dis-tu, oiseau
dans tes cloisons?
Je dis que je suis avec l'âme des morts
Et que tu t'inquiètes à tort
Que dis-tu, oiseau
dans ton bocage?
Je dis que les morts n'ont plus d'âge
Tu interroges sans raison
Que dis-tu, oiseau
dans la faille?
Je dis que j'effraie où que j'aille
Ainsi parlons toute la nuit
Lui souriant, me rassurant
Si son chant calme les vieux morts
Comme un lait de nourrice dans leurs tombes
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012