Poèmes

Ponts

par Mohammed Dib

Qui me sourit à peine immobile.

M'attend

Puis soudain change de pont,

Puis revient sur les rampes du temps ?

Qui loin se sauve,

Qui tout espoir m'enlève

Et vol de flammes croît de rue en rue,

Fait un autre jour blanchir ?

Qui au cœur interdit

D'une ville recrue

Obstiné à poursuivre une aube mortelle

M'égare si je cours l'aborder ?

(Dans ce grand luna-park arrêté.

Plus rien de l'incendie oxhydrique n'existe.)

Qui dans une vitrine ardente de modiste.
Mannequin déshabillé, muet et rose
Me regarde errer
Qui déraison sans fin ?



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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