Qui me sourit à peine immobile.
M'attend
Puis soudain change de pont,
Puis revient sur les rampes du temps ?
Qui loin se sauve,
Qui tout espoir m'enlève
Et vol de flammes croît de rue en rue,
Fait un autre jour blanchir ?
Qui au cœur interdit
D'une ville recrue
Obstiné à poursuivre une aube mortelle
M'égare si je cours l'aborder ?
(Dans ce grand luna-park arrêté.
Plus rien de l'incendie oxhydrique n'existe.)
Qui dans une vitrine ardente de modiste.
Mannequin déshabillé, muet et rose
Me regarde errer
Qui déraison sans fin ?
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012