Poèmes

Pensees de la Reine de Navarre

par Marguerite de Navarre

étant dans sa litière durant la maladie du roi
Si la douleur de mon esprit
Je pouvais montrer par parole
Ou la déclarer par écrit,
Oncques ne fut si triste rôle ;
Car le mal qui plus fort m'affole
Je le cache et couvre plus fort ;
Pourquoi n'ai rien qui me console,
Fors l'espoir de la douce mort.
Je sais que je ne dois celer
Mon ennui, plus que raisonnable ;



Poème publié et mis à jour le: 12 December 2012

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