Poèmes

Pastorale

par Mohammed Dib

Rameaux et racines, nous sommes couchés, nous élébrons les vacances.

Faut-il disparaître ensuite ?

Aller chercher ses mots ailleurs ?

Et les morts ?
La lumière sous les cils, nous ne ormons pas.
Ils avancent là-bas.

Ils mêlent leur haleine à toute chose.

Cela,

impérissable.
Le cœur est là.
Le message est là.
Cœur plein de son bruit.
Inépuisable.

Le silence au bord des lèvres, cela aussi est le îessage.
La chair et son ombre.
Rien ne manque.

L'espace pour haleine, le geste pour l'espace.
Tout l'espace.
Et derrière l'épaule, la voix.
La nuit qui se lève, pleure et rit soudain.
Les mains peuvent l'accueillir.
Le mal a vieilli.
Hanche sous l'arcade, la plus jeune trouble la nuit.

À quel titre, cette figure là ?
Nous vivions sans elle.
Qu'elle se révèle maintenant ?
Comment ferons-nous pour vivre, maintenant qu'elle est présente ?

Tes yeux pensent : il fait éternel et doux.
Ta bouche tout en eau me salue et m'inonde.
Bouche vagabonde.
Qui hésite.
Que couvre le silence.
Ne cesse de couler.

Quel message, cavalier ?
Est-ce l'étoile ?

Je te regarde et la regarde.
Je crois en vous.
Gravissez la colline.

Cheminant par l'étendue.
Ne cessez de venir et de repartir.

L'étoile est, nous le savons, dans sa secrète gloire.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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