Ils « me » cherchent dans les rues
ils « me » cherchent dans ma maisonnette
«
Il n'est nulle part ! où est-il ?
—
Voyez à l'Eglise ! —
Nous en venons !
—
Voyez à la montagne —
La montagne est infinie. »
Or en passant devant la
Boucherie du village
il y avait des quartiers de viande cuite accrochée
une terrine de graisse ! et sur la terrine
et sur les quartiers de viande, son nom
fiché par une étiquette et un bâtonnet.
Ils se regardèrent stupéfaits...
Mais
au coin de la rue ils virent autre chose :
une grande lumière dans un cercle de roses
et quelque chose comme la silhouette
ou le regard de celui qu'ils cherchaient
une grande barbe blanche
et des anges, des anges
qui menaient des adolescentes
dans un pré de velours doré
Une voix dit :
Adorez
l'âne blanc que
J'aime
l'âne blanc de
Jérusalem.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012