Ni la terre ni la mer
ni le vent ni le feu
mais le pain blanc des corps
doré par l'amitié salubre
Sel des confrontations premières
A tire d'aile
et loin des ossatures friables
lo règne des merveilles physiques s'ébroue
et fait son nid sur les copeaux de l'espace avivé
nuages
rocs fugaces
Mains rudes mains fines sans ennui sans colère pour les aumônes du soleil
Rions
gerbe d'éclairs
au-dessus des vallées toujours jeunes
où gronde un tonnerre de douceur
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012