La forêt
a déjà ouvert
ses grilles.
L'aube y entre à la recherche de?
Quelles ombres l'une encore de l'autre inconnue ?
La silencieuse médiation des flammes.
La passe d'air.
Et la forêt.
Asile d'attente que l'air écume.
Noir au-dessus l'astre de proie, le milan, rit.
Au plus neigeux le soleil dort. Œil.
Œil, toi veilleur qui préfigures le cri et qui oublies.
Tant de soleil et jamais rien.
Jamais personne.
Ainsi vigie resteras-tu l'orbite rivée au-delà.
Ayant partie liée avec la lumière.
À fond d'arbres le jour fait halte.
Et le veilleur oublie.
La figure d'appel était pour lui.
Le temps s'encombre de pas lointains.
Et il oublie.
Vient
éblouie
par tant de lumière.
Vient alors la voile blanche d'une même allure,
porter
la réponse à
l'unique destinataire.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012