Fils de paysan battu par la mer
il était né de la pluie et du sel marin
il savait parler des choses belles
qui devenaient tout un poème à l'écouter.
Il remua de son épaule ciel et terre
quand la liberté à sa porte était à prendre
plus chaude que la chair d'une jeune fille
qui écrit en portugais des contes de fées !
à lui seul il était un bras de fleuve un soir de bal, un sentier de chèvres, un moulin à ensoleiller jours et travaux au village normand d'Andé.
Tout neuf dans son jeu de petit garçon
Mario allait à cheval sur l'été des nègres.
Il était le pont entre la pierre et le mythe : la fable qui lave à grande eau courante les draps du mal de vivre au xxe siècle.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012