La verte montagne s’étend sur la muraille du Nord,
De blanches eaux entourent celle de l’Est.
Quand ici nous serons séparés,
Vous serez l’herbe aquatique qui voyage à dix mille Li.
Les nuages errants me rappelleront le voyageur,
Le soleil couchant me fera songer à l’ancien ami.
Vous vous éloignez, nous agitons la main,
L’un vers l’autre nos chevaux hennissent tristement.
Extrait de:
1966, La Poésie Chinoise des Origines à la Révolution, (Gérard & Verviers) Poème publié et mis à jour le: 15 novembre 2019