Nicolas Boileau
Oeuvres poétiques
Biographie de Nicolas Boileau
Nicolas Boileau alias Despréaux était un poète et écrivain français. Boileau a longtemps été considéré comme l'un des plus grands classiques français, relativisé par la suite par une histoire littéraire ne permettant que des témoignages écrits. À son époque, toutefois, sa qualité d'artiste interprète ne se distinguait pas fondamentalement de son statut littéraire. Boileau était né le 1er novembre 1636 à Paris. Il était le quinzième enfant du second mariage de son père.
Il a fait ses débuts en 1661, sous le nom de Despréaux, avec des vers spirituels et moqueurs. Le sujet de ces textes, empruntés à des modèles anciens (Horace et Juvénal) et contemporains, concernait notamment le monde des salons parisiens et de leur fréquentation des esprits de beauté et des lettrés. Des premiers poèmes conservés de Boileau, aucun texte ne contient guère la promesse de ce qu'il est finalement devenu. La première pièce dans laquelle ses pouvoirs particuliers étaient affichés était surtout la première satire écrite en 1660, à l'imitation de la troisième satire de Juvénal; il incarnait les adieux d'un poète à la ville de Paris. Seule la satire 6, qui dépeint de manière dramatique et humoristique les méfaits de la vie quotidienne dans le Paris bruyant, sale et surpeuplé de l'époque, a un sujet plus réel. Compte tenu de son succès en tant qu'interprète, qui comprend ses textes de manière efficace et qui est constamment mis à jour lors des dîners, Boileau a longtemps omis de les publier. Ses premiers écrits pertinents sont les Sátires publiés entre 1660 à 1667, dans lesquels il critique le goût littéraire de certains de ses contemporains, tels que Jean Chapelain, Philippe Quinault et Georges de Scudéry. D'un autre coté, il admire Molière, La Fontaine et Racine.
Son admiration pour Molière trouve son expression dans les strophes qui lui sont adressées en 1663 et dans la seconde satire écrite en 1664. A ces débuts, les réunions du Mouton Blanc et de la Pomme du Pin, où Boileau, Molière, Jean Racine, Jean de La Chapelle et Antoine Furetière se sont rencontrés pour discuter de questions littéraires. Pour Molière et Racine, il se montra un ami constant et défendit leurs intérêts à plusieurs reprises.
Son engagement critique avec de nombreux auteurs de l'époque l'avait conduit encore et encore à des considérations plus fondamentales dans lesquelles la poétique du poète latin classique Horace constituait pour lui un point de référence important. Ses épîtres, parues entre 1669 et 1695, montrent un style plus mature et serein. Il traduisit en 1674 le Traité du sublime, faussement attribué à Longinus et écrivit le début de son art poétique et du lutrin. Il était le protégé de Madame de Montespan, qui le présenta au roi Louis XIV en 1674. En 1677, il fut nommé, en même temps que Racine, historien de Louis XIV. Très soutenu par celui-ci, il entra à l'Académie française en 1684. C'était le principal théoricien de la poésie française du 17ème siècle. Il a représenté l'esthétique classique et a été surnommé le législateur du Parnasse. Il fut l'un des principaux leaders du clan des Anciens dans le célèbre débat des anciens et des modernes, polémique littéraire et artistique qui ébranla l'Académie française à la fin du 17ème siècle et s'opposa à deux courants opposés en termes de perception de la culture.
Il a fait ses débuts en 1661, sous le nom de Despréaux, avec des vers spirituels et moqueurs. Le sujet de ces textes, empruntés à des modèles anciens (Horace et Juvénal) et contemporains, concernait notamment le monde des salons parisiens et de leur fréquentation des esprits de beauté et des lettrés. Des premiers poèmes conservés de Boileau, aucun texte ne contient guère la promesse de ce qu'il est finalement devenu. La première pièce dans laquelle ses pouvoirs particuliers étaient affichés était surtout la première satire écrite en 1660, à l'imitation de la troisième satire de Juvénal; il incarnait les adieux d'un poète à la ville de Paris. Seule la satire 6, qui dépeint de manière dramatique et humoristique les méfaits de la vie quotidienne dans le Paris bruyant, sale et surpeuplé de l'époque, a un sujet plus réel. Compte tenu de son succès en tant qu'interprète, qui comprend ses textes de manière efficace et qui est constamment mis à jour lors des dîners, Boileau a longtemps omis de les publier. Ses premiers écrits pertinents sont les Sátires publiés entre 1660 à 1667, dans lesquels il critique le goût littéraire de certains de ses contemporains, tels que Jean Chapelain, Philippe Quinault et Georges de Scudéry. D'un autre coté, il admire Molière, La Fontaine et Racine.
Son admiration pour Molière trouve son expression dans les strophes qui lui sont adressées en 1663 et dans la seconde satire écrite en 1664. A ces débuts, les réunions du Mouton Blanc et de la Pomme du Pin, où Boileau, Molière, Jean Racine, Jean de La Chapelle et Antoine Furetière se sont rencontrés pour discuter de questions littéraires. Pour Molière et Racine, il se montra un ami constant et défendit leurs intérêts à plusieurs reprises.
Son engagement critique avec de nombreux auteurs de l'époque l'avait conduit encore et encore à des considérations plus fondamentales dans lesquelles la poétique du poète latin classique Horace constituait pour lui un point de référence important. Ses épîtres, parues entre 1669 et 1695, montrent un style plus mature et serein. Il traduisit en 1674 le Traité du sublime, faussement attribué à Longinus et écrivit le début de son art poétique et du lutrin. Il était le protégé de Madame de Montespan, qui le présenta au roi Louis XIV en 1674. En 1677, il fut nommé, en même temps que Racine, historien de Louis XIV. Très soutenu par celui-ci, il entra à l'Académie française en 1684. C'était le principal théoricien de la poésie française du 17ème siècle. Il a représenté l'esthétique classique et a été surnommé le législateur du Parnasse. Il fut l'un des principaux leaders du clan des Anciens dans le célèbre débat des anciens et des modernes, polémique littéraire et artistique qui ébranla l'Académie française à la fin du 17ème siècle et s'opposa à deux courants opposés en termes de perception de la culture.
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