Poèmes

Chant Premier

par Nicolas Boileau

Nicolas Boileau

(extrait)
Je chante les combats, et ce prélat terrible
Qui par ses longs travaux et sa force invincible,
Dans une illustre église exerçant son grand coeur,
Fit placer à la fin un lutrin dans le choeur.
C'est en vain que le chantre, abusant d'un faux titre,
Deux fois l'en fit ôter par les mains du chapitre :
Ce prélat, sur le banc de son rival altier
Deux fois le reportant, l'en couvrit tout entier.
Muse redis-mois donc quelle ardeur de vengeance
De ces hommes sacrés rompit l'intelligence,



Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012

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