Poèmes

Mardi-Gras

par Blaise Cendrars

Blaise Cendrars

Les gratte-ciel s'écartèlent
J'ai trouvé tout au fond
Canudo non rogné
Pour cinq sous

Chez un bouquiniste de la 14e rue
Religieusement

Ton improvisation sur la
IXe
Symphonie de
Beethoven
On voit
New-York comme la
Venise mercantile de l'océan occidental

La
Croix s'ouvre

Danse

Il n'y a pas de commune

Il n'y a pas d'aréopage

Il n'y a pas de pyramide spirituelle

Je ne comprends pas très bien le mot
Impérialisme

Mais dans ton grenier

Parmi les ouistitis les
Indiens les belles dames

Le poète est venu

Verbe coloré

Il y a des heures qui sonnent
Monrjoiel

L'olifant de
Roland

Mon taudis de
New
York

Les livres

Les messages télégraphiques

Et le soleil t'apporte le beau corps d'aujourd'hui dans

les coupures des journaux
Ces langes

Février 1914.



Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012

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