Poèmes

Mai

par MATHIEU Bernard Roger

Ami, vois-tu ce nouveau Mai qui bouge
Ne serait-ce qu’un subtil parfum de doute?
Mai ... sort ses banderoles à son habitude
Entre deux énigmatiques murmures
Ce oui dame... MAI encore ?
Qu’en fis-je ? Faut-il en médire ?
Que ce oui MAI, me parait alors bien obscur
Oui, mais dans quel état je vous en conjure ?
Bon, oui amélioré d’un sourire de Mai je prends
Le mot au bout de sa longue tige bien que léger
Me facilite et en rien ne me démet l’entregent
Bien qu’un rien insolite et dérangeant
Qui MAI qu’un seul mérite flèche l’irréfragable jet
Me secoue les clochettes fragile du 1er mai
MAI-MAI-MAI, merci confinement
Voila que du travail
L’idée me plait délicieusement
Du boulot, bien sûr, rien ne vaille
Travailleurs mes Frères souffrez avec consentement
Qu’ici je vous adresse mes compliments
Vous qui n’avez jamais moins travaillé de votre vie
Voilà que soudainement vous suscitez des envies
Alors quand est-ce qu’on reprend la lutte finale ?
La fête ça va bien un moment, le capital détale
Je vous trouve bien rouillé... actuellement !!!
Qu’entre deux poings levés de résistance
Laissez-moi vous crier mes souffrances
Vos bras, en chœur amour et délivrance
Vous les avez donc laissés en errance......
Debout damnés oubliés de la France
L’heure est venue, saisissez vos casseroles
Frappez sans retenue, chantons la Carmagnole
Vive le son, vive le son du Mai-Mai-Mai le Pari de Mai
Le virus est chancelant, tous ensemble soyons déterminés.
Et bonne fête car derrière le muguet qui déprime
Saigne l’églantine...

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