Quand
Jésus parla vers l'immense terre quand
Jésus parla, fièvre et sangs en croix, le mot qui tombait, les mots qui s'imprimèrent aux sources des eaux qui gardent
Sa
Voix
La lance blessa la
Sainte Écoutille où cuit pour chacun le blanc de l'amour la lance frappait comme une torpille le cœur du
Soleil qui saigne toujours
Quand
Jésus mourut greffé chez les
Hommes ayant fini son temps d'obligation les péchés volaient comme à l'Hippodrome même aux ciels très purs des
Dominations
Ce que fut aux lassos d'invisibles trombes mille ailes chutées brûlant et rampant.
Bétail fasciné par l'or des archontes il vit encore parmi les serpents
Quand
Jésus mourut, l'horizon eut peur.
Plantes, fruits, maisons, tout ce que l'on nomme sécréta le jus, l'humide et la gomme et c'est pour jamais la nature en pleurs.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012