Ange, dit-il, si tu veux
Dans tes bras venir me prendre,
À deux nous nous envolerons.
Nous ouvrirons le ciel.
Nous irons au-delà : ange,
Si tu veux bien.
Pour voir.
Que nous n'en revenions pas, À la fin, où serait le mal ?
Il fait si froid sur terre.
Mais les odeurs, dit l'ange
Venu le prendre dans ses bras.
Ces odeurs dès le petit matin.
Oui, dit l'enfant.
Oui, dit-il.
Non, dit l'enfant.
Non, dit-il.
Oui, dit l'enfant.
Oui, dit-il.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012