Grands yeux noyés de nostalgie
Qui guettez sur le boulevard
De
Sébastopol l'oiseau rare,
Et vous, cheveux lourds de magie
Prise aux reflets des devantures, -
Traînant quel monde d'aventures.
Sinon quel de déconvenues ? -Vous êtes la berge et le rire
Humides à faire mourir
Qui se vendent la nuit venue.
Sœurs, l'errant s'en vient sur vos traces :
Il vous offre ces fleurs de strass.
Vous qu'on dit de joie, acceptez
Et le bouquet et la romance ;
Mes semblables, l'amour immense,
Où donc est-il !
De vos bontés
Ne soyez avares, ni fières
D'un cœur dont on ne sait que faire.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012