Soyez maudits, sombres poisons,
Blanc sommeil
Ce très étrange jardin
D'arbres crépusculaires
Empli de serpents, de phalènes
D'araignées, de chauve-souris.
Étranger ! Ton ombre perdue
Dans le couchant,
Ténébreux corsaire
Sur la mer salée de l'affliction.
S'envolent des oiseaux blancs à l'orée de la nuit
Sur l'écroulement des villes d'acier.
Extrait de:
2001, Poèmes - 2 (Flammarion) Poème publié et mis à jour le: 02 August 2019