Sous la mitre du ciel château sans âge
Appuie ce corps à l'échelle des sens
Je crois comme un marin au jeu de la vague
Au pouvoir infini de ce beau terrain vague
Désert dédale des sables blancs
La femme qui naissait le jour que je naquis
Des animaux sans nom descendent les routes de la vie
Ils portent une fourrure d'or le long d'un canal
Sur la carte du ciel commande un forban
Pareil à l'homme
Les nuits de lait il saigne la crosse
D'un oiseau femme mort de son amour tombeau
Ah superstition
Machines vous chantez
Il règne un air fatal aux chimères
L'amour dont tu parlais n'est qu'une tombola
(Silence)
Les taureaux tombés dans les pièges
Pensent au destin prunelle au jour
Vous n'avez plus pour idéal que mon rire dément et ma démence
Et pour soleil mes dents
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012