Poèmes

Le Silence de L'Ennui

par Caroline Baucher

Le silence de l’ennui
pallie l’ennui : l’ennui pâlit
l’ennui s’entend avec le silence
j’entends le silence de l’ennui
silence bien bavard et bien peu avar :
se sont accrochés au fil sa ma plume des vers

des vers, qui ont la tête dans les airs :
c’est La PASSANTE de Baudelaire
ils pensent aux sanglots long de Verlaine
le vent emporte les Vers de laine.
Des vers, que toute une tristesse avale
Sur l’herbe, De Rimbaud, Le dormeur du Val
Des vers d’étoiles, quand ils chantent la nuit vibrante ;
De Victor Hugo, balades dans La Nuit Tombante.

Pallie l’ennui : l’ennui pâlit
L’ennui s’entend avec le silence
J’entends le silence de l’ennui
Silence bien bavard et bien peu avar :
Se sont accrochés au fil de ma plume des vers

Errance rose du Laurier effeuille :
Rêve Vincent Arnault sur La Feuille.
la fin d’une Heureuse Solitude,
Jean François Ducis nous la dénude.
Et de Raymond Queneau, en l’Instant Fatal,
Amère ride, vieillesse s’installe.
La douceur bien fragile de l’âge d’or de L’Enfance,
Gérard de Nerval , nous en compte l’évanescence.

Pallie l’ennui : l’ennui pâlit
L’ennui s’entend avec le silence
J’entends le silence de l’ennui :
Silence bien bavard et bien peu avar :
Se sont accroché au fil de ma plume des vers :

C’est dans La Complainte amoureuse,
Qu’Alphonse Allais perdre tout son bonheur ?
Illumine nos nuits Charles Guérin
La Voix du Soir, d’améthyste parfum.
Les Regrets de Jean-François de la Harpe,
La belle Thémire, au printemps happe
De Savoir Vieillir, les quatrains de François Fabié
Nous apprends la sagesse acquise du sablier
Pallie l’ennui, l’ennui pâlit
L’ennui s’entend avec le silence :
J’entends le silence de l’ennui.
Silence bien bavard et peu avar :
Se sont accrochés au fil de ma plume des vers.

Sur Un Eventail marin, la brise,
Paul Arène, en elle se déguise
Le rêve amoureux de Mélanie Waldor
Dort à Mes Pieds tel un beau rayon d’or
Les Caresses des yeux, Auguste Angellier
Nous plonge dans les profondeurs enivrées
Ma libellule, François Fabié, fleur vivante des eaux
décrite en robe azur, brume céleste des roseaux.
Ils chantent la beaut é et enchantent nos coeurs

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