On la vit
Cette ombre arriver.
On la vit sur le mur.
Vit l'oiseau sur le mur.
L'oiseau épelait des mots.
L'enfant écouta.
Des mots.
Il y en avait pour tout.
Au-dessus un nuage passa.
Le monde manqua de mots.
L'enfant sous un arbre
Puis sous un autre arbre
Restait avec ses oreilles.
Ce qu'on devait savoir.
Ce qu'on ne devait pas.
On n'arrête pas une ombre.
Et maintenant clair
Sur le mur, ce soleil.
Il manquait de mots.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012