Poèmes

Le Matin M'appartient

par Blaise Cendrars

Blaise Cendrars

Le soleil se lève à six heures moins le quart

Le vent a beaucoup fraîchi

Le matin le pont m'appartient jusqu'à 9 heures

Je regarde les matelots qui épongent le spardeck

Les hautes vagues

Un vapeur brésilien que nous rattrapons

Un seul et unique oiseau blanc et noir

Quand apparaissent les premières femmes que le vent secoue et les fillettes qu'il trousse en découvrant leur petit derrière en chair de poule je redescends dans ma cabine

Et me remets au travail



Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top