Gueux, vous voilà bien lotis !
Les arbres dépouillent leurs branches,
et vous n'avez pas de manteau ;
aussi aurez-vous froid aux reins.
Que vous seriez bien dans un pourpoint
ou un surcot à manches fourré !
Vous êtes si allègres en été
et en hiver si engourdis !
Vos souliers n'ont pas besoin de graisse,
car vos talons vous tiennent lieu de semelles.
Les mouches noires vous ont piqués,
les blanches elles aussi vous piqueront.
Fin.
Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012