Eux, sur le même banc,
Qui s'aimaient.
Et ni eux
Ni rien n'avait empêché
Que le jardin s'assombrît.
Disparut la douceur.
Et,
Eux n'allaient plus s'aimer.
Chacun erra par un chemin
Et ce fut le jour d'après.
On l'entendit au jardin,
Le silence qui les suivit.
Entendit, eux sur ce banc
Une fois encore assis.
Il n'y avait qu'un merle.
Il se déchirait la gorge.
On l'écoutait.
On oubliait.
On laissa la nuit venir.
Et se refaire l'obscurité.
Sans chercher à savoir ce qui
Manquait et qui se cherchait.
Eux, sur le même banc assis.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012