Ma tête, chargée d’illusions, grandit mot après mot,
Tomba sur ma poitrine mouillée d’un dégoût des maux.
Mes horreurs pressèrent sur mon cœur vieilli et épuisé.
Mes obsessions occupèrent toutes les loges écrasées.
Une tristesse suivie de chagrin et de désespoir.
Et qui n’y pomperaient que du sang lourd taché de noir.
Quand les nuages d’angoisse disparaîtront-ils du ciel ?
Et quand sa couleur reviendra-t-elle avec l’hirondelle ?
Le bleu glorieux reviendra sûrement avec le calme.
La verdure de l’île perdue dans l’océan de palmes.
Je prépare des voiles de joie et des rêves dévêtus.
Et je récupèrerai l’aurore traquée et têtue.