Poèmes

À la faculté d’imagination

par Saber Lahmidi

Un jeune bénévole étudiant en droit.
Dans une fameuse école à côté des bois.
Qui rit et cajole son très aberrant choix.
Perdant la boussole, grosse tête est à soi.

Chaque matin, juste un clin d’œil sur ses bouquins,
Avant les examens, il réchauffe ses mains,
Parfois il écrit n’importe quoi, puis il crie.
Quand il se souvient de son examen écrit.

Il lamente et rigole en buvant de l’alcool,
Il perd toute direction ainsi que les pôles,
Souvent son humeur va-et-vient il souffle et râle.
Quand il se souvient tard de l'examen oral.

Il buvote et ivre, finalement il ouvre
Ses yeux sur son livre, à une page du Louvre
Il tente parfois et ses yeux à peine ouverts.
Ensuite, il le voit, mais il le jette par terre.

Il est comme un frivole, perdu et perplexe
Allongé sur le sol, il dort et se relaxe
Sur une chaise longue, en perdant tous ses axes.
Une pensée abolie comme ses réflexes

Après ses efforts une pause qu’il lui faut
Un peu de réconfort pour ce jeune héros
Sur l’île des diables, allongé sur le sable,
Solitaire, une lune de miel, sans l'aimable.

Sûrement et tout au long du long examen
Il ne se souvient ni mentionne de rien
Il sera à l’impasse et n’en aura pas vingt.
Il aura une tasse, à la table des vins.

Toujours s’est étonné pâmé et passionné.
Devant l'échec et la désorientation.
À coup sûr, il répète la prochaine année.
Aussi à la faculté d’imagination.

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