Poèmes

Je Te Vaincrai, Mer

par Saber Lahmidi

Sur le bord de la mer, dans la clarté qui meurt,
L’ange pose ses pas, pieds nus, tremblants de peur.
Le vent effleure l’ombre où le soleil recule,
Et l’onde chante bas, comme un cœur qui ondule.

Elle dit à la mer : « Je t’aime… mais j’ai peur.
Ton silence est trop vaste, et ton vieux chant, un leurre.
Tu me ressembles tant, si calme en l’apparence,
Mais l’intérieur hurle, noyé d’inconstance. »

Le ressac, en amant, caresse et se retire,
Il sait qu’un seul élan pourrait la faire fuir.
Elle sourit, troublée, puis son ombre murmure :

« J’aime en toi l’infini, ta beauté sans empire. »
Tu n’appartiens à rien, c’est cela qui m’attire…
Et je crains d’aimer trop ce que nul ne capture.

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