Les vagues rudes de mon vieux carnet d’oubli
Tournoyaient amplement au-dessus de mon lit.
S’écrasaient violemment sur tout le rivage.
Et m’irritait fortement, causant des brûlages.
Elles se reflétaient sur les plages rocheuses.
Autour de l’asile sur mes îles osseuses.
Des plaques d’amnésie, variétés sauvages.
Des attaques sans cesse par ses nécrophages.
Une vague m’affecte, induisant des ravages.
Diffuse et directe, créant des dérapages.
Contredit mes rêves, quelle pénible image !
Nie avoir fait la trêve, envahissant mes pages.
Les vagues tombantes m’épuisent et me suivent.
L’une après l’autre me noie, avalant mes rives.
Occupant mon cortex, l’emprisonne et le phage.
Faussant mes textes sous l’ignorance de l’âge.
Au sujet de Saber Lahmidi
A Propos
Amoureux des mots et de la nature.
J'adore la poésie et les plus belles significations de l'art de la peinture.
Poème publié et mis à jour le: 01 January 2021