Des ombres sont courbées sur des houes invisibles,
Les jardins s'enfoncent dans la fraîcheur du soir
Et pourtant doucement quelque chose s'élève,
On discerne fumures et parfums d'oeillets.
Il s'épelle au plus pur une langue nouvelle.
Ici, buissons d'oiseaux crépitant près des vignes,
Langue d'herbe et d'or pâle et soudain long silence.
Un mur résiste à peine à l'air chargé de signes.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012