La route sait bien où elle va,
Plus loin que les vallées d'ombre,
La planèze, les puys sans nombre
Qui grondent autour du vide.
Elle ne s'arrête pas aux signes
Des géantes contre les haies,
Aux petites aubes qu'un vent disperse
Avec les fumées dans un coin de ciel.
Elle a bien assez affaire
De ce frisson d'air ou de neige
Qu'elle sait poindre encore là-bas
Pour l'âme qui ne revient pas.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012