Quand jusqu'à ta chair te creuse l'artificiel
Tu cesses d'être avec l'indien des calumets
Une pieuse prière te cloue à ton ciel
Et tu casses le lien qu'il t'avait allumé :
La diagonale lancée à ton horizon...
Guerre avec les lacets défaits de ta raison :
C'est l'apparaître nié de ton grand chemin
Du biais de l'être que tu ne tiens dans tes mains
Et qu'il te faille tanser notre terre entière
C'est que tu auras laissé tomber sa lumière...
Quand ses saillies en trombe – dansant sous ton toit -
Abondent en outils – Saisis-les pour ton droit
Alors tu peux chanter l'amour en ton domaine
Et la paix plus hantée par la mort – en tes chants
Refleurira et lancera d'autres hymens
Que des amis feront éclore dans leurs chants