Le 1er Avril 2020
POUR PLUS QU'UNE PINCÉE D'ESPOIR
TOUTES NOS PENSÉES SONT A BOIRE
Etends ta voix à la courbe d'azur qui porte
L'instant de pas accouchant d'un futur moins lourd
Printemps vient avec couverture de velours...
A nous il appartient que nos murs : il emporte !
Aiguillonnons le temps avec vorace espoir
Sa férule en prince – d'un ailleurs : fait la trace
Nous nous y rinçons en fleuve comme pour boire
A la ville en faisant rayonner nos places...
Ici – les constructions paraissent à l'arrêt
Et leurs échafaudages semblent immobiles...
Or : Distinction visible en horloge parée :
Habits de soleil : Nous érigeons en sibylles !
Si nos pensées-sondes valsent en corps veilleurs -
Pour ce qui tient au monde – elles sont l'écorce
Qui – de l'arbre en nos rondes revient dans les fleurs
Et ne sont de marbre en demeurant notre force
Au sujet de MinodAlain
A Propos
"La ville où le nulle part a lieu" Édition Librairie Galerie Racine
"La ville où le nulle part a lieu" - sous-titre : "Le proche et le lointain" Collections Poètes des Sans Continents
Éditions POLLYGLOTTE
Poème publié et mis à jour le: 04 April 2020