Le 20-03-2020
ENCORE EN NOS CORPS NOTRE TEMPS FLEURIRA
Paris n'est plus fleuve et le silence le prend
Mais renaît dans les pas que son horloge abreuve
Ne tarissant d'éloges l'instant conquérant
L'errance - l'abrogeant au repli à épreuve
Merle chante douleur du printemps dispersé
En mille cœurs séparés que notre temps hante...
Mais renaîra : déferlante insistant assez :
Saison des fleurs et cerises qui nous enchantent
S'avance la veine des troupiers du malheur
Qui voudraient asséner la scène en des promesses
Croupissant en eaux sales qui encore écœurent
Nos deniers de l'égal qu'en leur « Corps » ils encaissent
Pourtant le mal qui ronge le monde aujourd'hui
Et nos rondes qui ont dansé au grand soleil
Pensent encore hors du banal dans la grand' veille
Ne vient pas d'archange qui sonde nos pauvr'nuits
Qui leur a fait tant de violence et maintenant
Sur le tard se déclare là sauveur de France ?...
Partout se déclenchent mêmes chansons tenant
Aveugle le peuple au royaume des finances
Mais … Tu es encore notre demeure – Paris
Nul grain ne meure dans ta confrérie si grande
Le mal qui gronde dans tes pierres ne tarit
Les brins d'ondes de ta pensée qui nous invente