Pour une bonne fois séparons-nous,
Très chers messieurs et si belles mesdames.
Assez comme cela d'épithalames,
Et puis là, nos plaisirs furent trop doux.
Nul remords, nul regret vrai, nul désastre !
C'est effrayant ce que nous nous sentons
D'affinités avecque les moutons
Enrubannés du pire poétastre.
Nous fûmes trop ridicules un peu
Avec nos airs de n'y toucher qu'à peine.
Le
Dieu d'amour veut qu'on ait de l'haleine,
Il a raison !
Et c'est un jeune
Dieu.
Séparons-nous, je vous le dis encore. Ô que nos cœurs qui furent trop bêlants.
Dès ce jourd'hui réclament, trop hurlants.
L'embarquement pour
Sodome et
Gomorrhe !
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012