La beauté de l’obscur
Roule, pomme d’or au labyrinthe.
Je la cherche dans ta voix
Et ce qui vient me semble
Un mouvement d’herbes sous le vent
Une présence sans prise
Réponse du sommeil au sable
Événement d’un monde
À l’heure du soir qui tremble
Sur la ville
Ô qui tremble sur la lisière d’or
Entre les toits dormants
Et les spectres de la nuit
Un passant marche, est-ce moi ?
Et ta voix me redit tranquille :
Oui marche,
Je ne suis pas femme pour un poème
Poème publié et mis à jour le: 16 March 2014