je partais éclaboussé d’irréel
...émotionnel ?
Baiser, au revoir...
elle m’a glissé un regard
...renard... ???
Dans le croisement de ses yeux
j’ai lu quelque chose de bizarre
.....hagard ?
quelque chose qui se disait avec angoisse
des mots qui ne se disent pas
au risque d’être compris
...compris ?
des mots en ombres ruisselées
dans le long mystère de ses chemins bleus
j’ai cru entrevoir, trace de liseron des haies
l’intuition parfumé d‘une pâquerette achillée
Violette dégourdissant un appel, un espoir
..........espoir ?
je te toi, moi
j’ai cru je ne sais plus
le long de tes chemins bleus
En ombres ruisselées, en trace semées d’étoiles
Un parfum venu d’ailleurs furtif comme
celui d’une fleur ensauvagée amoureuse
d’un coup de vent dépossédée
comme une main qui se défile..
files, file....
Je suis parti avec mes frissons d’oiseau
S’ébrouant
un soleil blanc dans une tête ébouriffée
.....ébourifée ?
un gel bleu m’empêchant de penser....
à mon dos caressé
s’évanouissant les prégnants frissons
d’une tiédeur hérissée...
...hérissée ?
.
je te moi
par Mathieu Bernard Roger