Je le trouvai assis près des étoffes bleues et crues dont il faisait le commerce pour le
Sénégal.
L'été chaud était frais parce que dans la rue l'arrosage vert était traîné par un cheval.
Il ressemblait à
Robert-Robert, au collégien malade et rêvasseur des maisons antiques où les paons longs se balancent près des grilles, dans la cour, près des colonnes d'ordre
dorien,
au collégien qui allait aux
Indes.
Et, pendant que je me taisais, l'ombre du soleil
tombait sur des choses nègres, et dans l'odeur des tissus
teints, le
Sénégal pleurait dans sa cuillère en bois.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012