Je consens que tout s’efface
Si survient la source qui surgit
En jet : joie où le fleuve jaillit
Même s’il n’est de nous nulle trace
Après que les pas auront passé
Même si nulle part une rayure
Ne reste comme un sillon laissé
Au verso de l’emblavure
Voici le champ levé haut
Le chemin que tracent nos planètes
Le lait convoité tant de miettes
Qu’aucune main n’amasse là-haut.
Poème publié et mis à jour le: 23 December 2022