J'ai aimé l'automne méditatif
Et ses figures de la mort
Pourquoi revenaient-elles, ces folles
Si l'automne penche vers la mort
Quel besoin de remonter jusqu'à ma pauvre cervelle
De me trouver pensif au bord de la faille
L'heure était dite
Le temps compté
Quel jeu jouaient ces amoureuses
Trop proche fanfare de la mort
Yorick j'ai parlé devant la pluie transparente de la
tombe
C'était comme si les morts devenaient brume
Les figures des morts riaient
Le jardin plus ouvert encore dans la mort
D'autres fois le jour se levait
La pluie lumineuse tombait
J'écoutais les oiseaux dans les arbres
Mais toi
Yorick tu le sais compagnon d'os
Mon âme hésitait encore entre l'ombre et l'air
Le soleil ne faisait pas taire les cuivres des morts
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017