Au lieu de détruire tous les gamins des environs, on peut plus pacifiquement faire régner le tonnerre dans l'appartement, ou dans la pièce d'où partent les cris
déchireurs de paix.
Il y faut une grande force de volonté bruitante (une certaine pratique des grands orchestres peut mettre sur le bon chemin).
Dès que c'est en train, ça va tout seul et peut durer longtemps et plus aucun cri ne filtre à travers le barrage sonore.
Il vaut mieux ne pas employer la fanfare, les cuivres même imaginaires provoquant le mal de tête.
Dans ce cas, pourquoi se donner tant de mal?
Avec le tonnerre.pourvu qu'il soit bien maniable, on doit pouvoir supporter le voisinage d'une heure et demie de galopins en récréation et criant.
Plus, c'est difficile.
Mieux vaudra déménager.
D'ailleurs il faut toujours fuir les écoles.
Après vingt ans, ça peut encore agiter des souvenirs.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012