Poèmes

Ils

par Mohammed Dib

Le soleil fut plus rouge.
C'est l'automne ça, dit-il.
Eux sont pourtant venus.

Peut-être qu'ils l'ont vu.
Ou qu'ils ne l'ont pas vu ?
Ou jamais vu de soleil.

Peut-être ont-ils mille ans.
Peut-être plus, combien plus
Et n'ont-ils pas même de.

Ils ne diront pas leur nom.
Ils ne sont que fatigue noirei
Dit-il.
Ils sont pourtant là.

Et fatigue, leur visage.
Mais il ne faut pas le dire.
Fatigue, leur regard.
Mais.

Qui venait parler de quoi ?
Pas lui, non.
Pas le garçon.
Lui, ne voyait que le soleil.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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