Le soleil en tous lieux découvre sa lumière;
L'arc-en-ciel bigarré, l'émail de ses couleurs;
L'aurore aux belles mains, le cristal de ses pleurs;
La lune, de son front la clarté tout entière;
La terre, en tous endroits sa moisson nourricière;
En tous endroits l'été ses ardentes chaleurs;
Le printemps, en tous lieux le trésor de ses fleurs;
Ma maîtresse, en tous lieux sa beauté singulière;
Sa beauté luit partout.
Je ne saurais garder
Les hommes de l'aimer et de la regarder;
Je ne puis retenir son amour vagabonde.
Et cela ne me doit apporter un tourment :
La
Croix » ne doit sans plus secourir un amant,
La
Croix qui secourut quelquefois tout le monde.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012