Hyperborée…
Il est un vieux pays où le soleil ne passe,
Que si peu de rayons à travers les nuées,
Que le sol y est froid, que l’eau y est de glace,
Où planent le silence et la tranquillité,
De grands sapins s’élancent comme pour s’envoler,
Pour capter toujours mieux la chaleur de Phébus,
Ils forment des forêts profondes et serrées,
Où dans chaque clairière s’élève un tumulus !
Les légendes mystiques perdues aux fils des ans,
Nous racontent l’histoire qui imprègne ces lieux,
Des Elfes et des Géants en sont les habitants,
Protégeant le sommeil des Héros et des Dieux.
Ici, pour nous le rêve devient réalité,
Il y flotte toujours, comme un parfum étrange,
Et l’on s’attend sans cesse à quelque étrangeté,
Paraissant devant nous, un Démon ou un Ange.
Si vous croisez un jour, au détour d’un chemin,
Des yeux d’un bleu si pur que l’on s’y perd dedans,
Sachez que ce regard est celui d’un lutin,
Vous ne pourrez le suivre, il est le fils du vent…
Au sujet de Langlet serge
A Propos
Né en 1949, après la guerre, dans une famille qui en a subi les affres, cet artiste peintre, poète, sculpteur, photographe d’art, épicurien, est avant tout humaniste au plus profond de son cœur, depuis sa plus tendre enfance il porte comme une croix cet esprit créatif et sensible, il exprime dans ses créations, dans ses tableaux ou dans ses poèmes tout ce qui le touche ou le bouleverse.
Il porte son regard sur notre humanité, en constatant que partout sur la planète règne les ferments de notre destruction, la violence sous toutes ses formes, le rejet de l'autre, les différences abyssales entre richesse et pauvreté, des mains qui secourent et d'autres qui frappent, mais aussi la nature qui subit de l'homme des dommages permanents, une extinction de nombreuses espèces de la faune et de la flore qui mettent en périls la vie sur notre terre.
" Je ne dit pourtant que des mots, mais ils ont le mérite d'être, l'indifférence n'est pas mon lot, quand j'ouvre au matin ma fenêtre. "
Poème publié et mis à jour le: 05 May 2018