Son grand corps rêvé sous l'illumination
d'été navire humain entre les oriflammes,
le jeune homme :
son éternelle soif s'épuise à désirer
le silence les morts qui le couronnent et
les jeunes filles expirent de soif
aux antiques accords des vagues sur la mer.
La pensée descend le front dans l'ombre : après l'immense paysage les yeux des marins l'approche de joie la beauté des berges le profond terme le voyage des lumières
l'étrange jardin la clôture ancienne
tu n'es là cependant que l'abîme respire ô tour de beauté où tu es la proie.
Souffrance
qui ne fus plus visible, affluence
de beauté sur une immense
toile, la mort rêvait et toi par cette ligne
blanche tu rentrais chez nous pareille à un chœur
le duvet de l'homme avait défait nos membres.
L'ancienne ruse mais nous fûmes mortes fixa ses regards sur les hommes et les bêtes et tu es né fût d'amour horrible
mais vous froideur nocturne et funèbre cyprès
qui hachez de sang ma prière
je demeure seule avec vous encore.
Que ne puis-je savoir pourquoi cette nuit m'est interdite ?
Fustigeur d'amour voici.
Le ciel d'oliviers illumine les ténèbres du soir voici l'instant où je dois me couvrir d'opprobre.
Amour plus que l'amour tu n'as rien pour ranimer le cerf qui soupire sur mon pays pétré la douceur plus que douceur n'a, rien pour t'exprimer et je n'ai rien pour t'aimer.
Ne demande mon bien-aimé que je vive où tu ne vis où tu m'as laissé avec mon cri.
Au cœur de l'archange il est juste
ce vent de fer mû par le pur enthousiasme
il est juste
que ces morts saignent sur les cimes.
Un épi de mémoire est à leurs lèvres l'abîme que la parole dépouille de nuit. Ô purulence.
Pleurs quand l'irascible faute brame.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012