Et
Marie lit un évangile
avec ses deux mains sur son cœur,
et
Marie lit un évangile
dans la prairie qui chante-fleure,
et l'herbe, et toutes les couleurs des fleurs autour épanouies lui disent la joie de leur vie avec des mots tout en douceur.
Or les anges dans les nuées et les oiseaux chantent en chœur, et les bêtes, têtes baissées, paissent les plantes de senteur ;
mais
Marie lit un évangile, oubliant les heures sonnées avec le temps et les années, car
Marie lit un évangile ;
et les maçons qui font les villes s'en vont leur tâche terminée, et coqs d'or, sur les campaniles, passent le vent et les nuées.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012